Sous le virtuel, le réel....
Mes mots sont faibles ce soir
Je ne parviens plus à écrire,
Mon esprit parcouru d'idées noires
Ne saurait te parler mais plus justement te fuir.
Pour toi, je tenterai de le retenir
Je le forcerai à se dévoiler,
A avouer ces quelques dires
Et à le faire sans secret.
On ne se connaît pas réellement,
Juste par écran interposé,
Et pourtant, avec le temps
Que de rires suscités.
A vrai dire, je n'avais pas conscience
Que tu puisses entrer dans ma vie
Et si rapidement prendre une telle importance,
Simplement par ton écoute et ta sympathie.
C'est ton attention que j'admire.
Lorsque je te raconte milles choses,
Tu es capable de toutes les retenir.
J'en reste béate, grand silence, grande pause!
Tu es un personnage bien à part,
Hors du commun, particulier même.
Et bien que cela paraisse bizarre,
Devant toi, j'ai toujours baissé les armes.
Ta simplicité et ton honnêteté,
Tes histoires quelques peu originales
Et ton humour décalé
Ont fait rejaillir ma face animale.
Certaines de tes paroles
Sans même t'en apercevoir,
Ont endurci mes épaules
Et m'ont redonné force, sourire, espoir.
Aussi fou qu'il puisse paraître
En si peu de temps, j'ai appris beaucoup de toi;
Ta gentillesse véritable t'a rendu maître
D'un côté de moi que je cachais parfois.
Seul l'homme que tu es, a perçu
Où Laurinou puise sa force
Oui, tu restes l'unique à avoir vu
Que la foi protège, qu'elle est écorce.
Tu apprendras que le plus beau cadeau
Qu'un être puisse me faire, m'offrir,
C'est tout bonnement de comprendre mes mots
Comme tu le fais, de les vivre et les ressentir.
(A un ami)